Discussion:Rôle des médias dans le génocide des Tutsi au Rwanda

Le contenu de la page n’est pas pris en charge dans d’autres langues.
Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Autres discussions [liste]
  • Admissibilité
  • Neutralité
  • Droit d'auteur
  • Article de qualité
  • Bon article
  • Lumière sur
  • À faire
  • Archives
  • Commons

Le procès en 2006 entre le journal le Monde et l'auteur d'un livre sur le génocide au Rwanda[modifier le code]

J'ai fait plein de recherches pour savoir de quel livre il s'agit. J'ai cru à un moment que c'était le livre de Patrick de Saint-Exupéry "L'inavouable : la France au Rwanda" paru en 2004 mais je n'en suis plus très sûr. Il-y-a eu aussi dans le camp opposé le livre de Pierre Péan, "la face cachée du Monde" mais le sujet du Rwanda n'est pas central apparemment dans ce livre. On peut dire que pendant toute la décennie qui a suivi le génocide deux thèses se sont affrontées dans les ouvrages : celui d'un génocide des Tutsis avec des complicités de l'armée française, et celui d'un double génocide que l'armée française aurait au contraire essayé d'empêcher. Dans son livre choc "Noires fureurs blancs menteurs" Pierre Péan défend la thèse controversée d'une responsabilité du FPR dans l'ensemble de la tragédie rwandaise et disculpe à l'inverse l'armée française de toute complicité de génocide. Pierre Péan a connu lui aussi un procès pour diffamation en 2008 je crois car il a été accusé de négationnisme ou de révisionnisme par des associations comme Survie. Peut-être qu'il s'agit de ce livre alors dans la phrase ? Mais le journal le Monde n'était pas impliqué directement donc ça ne pouvait pas être ça non-plus. Sylvainmot (discuter) 29 avril 2023 à 16:24 (CEST)[répondre]

Je pense que j'ai trouvé. Ce serait le livre de Jean-Paul Gouteux "Un génocide secret d'Etat". Sylvainmot (discuter) 29 avril 2023 à 20:59 (CEST)[répondre]

Les médias français[modifier le code]

« En parlant de médias, on a pu remarquer que, pendant le génocide, les plus grands médias occidentaux n’ont pas tenu de couverture médiatique de ce qui se passait et ont attendu la fin de ce génocide pour commencer à s’y intéresser. » Je ne pense pas que ce soit vrai. Je me souviens très bien d'avoir eu sans arrêt des informations qui parlaient du génocide dès le mois d'avril. Et je me souviens aussi de la visite du Premier Ministre Edouard Balladur au moment de l'Opération Turquoise. Cette opération tant décriée a quand-même sauvé des milliers de vies même si à Bisesero ils ont tardé à intervenir et auraient pu en sauver encore plus. À ce moment-là la France n'était plus complice même si des génocidaire ont pu traverser la zone humanitaire sans être inquiétés. On ne peut pas non-plus accuser les médias français d'avoir caché la vérité. Dès 1993 l'interview de Jean Carbonare par Bruno Masure prouve que les journaux télévisés n'étaient pas assujettis au pouvoir exécutif car c'était un message d'alerte qui s'adressait directement aux décideurs politiques et aux citoyens. Sylvainmot (discuter) 23 mai 2023 à 00:11 (CEST)[répondre]

« C’est chapeauté par cet objectif que [les médias] ont permis, d'une part, au niveau local, de perpétuer le génocide à travers la propagande, mais d'autre part, [au niveau international], d'attirer l'attention sur la façon dont les dirigeants internationaux ont rendu compte de leurs décisions sur cet événement. » À partir du mais je n'arrive toujours pas à comprendre le sens réel de la phrase. Sylvainmot (discuter) 23 mai 2023 à 17:05 (CEST)[répondre]
Est-ce que cela voudrait dire par exemple que les médias français ont passé tout leur temps à commenter le discours de François Mitterrand pour justifier la politique étrangère de la France au lieu de critiquer cette politique ? Mais c'est tout le contraire qui s'est produit. Les critiques de la politique étrangère de la France au Rwanda depuis 1990 ont été extrêmement vives à partir de la mi-mai. Sylvainmot (discuter) 24 mai 2023 à 19:06 (CEST)[répondre]

Nombre de victimes[modifier le code]

Il est écrit dans l'article que près d'un million de Tutsis ont été assassinés. En réalité les chiffres varient du simple au double entre cinq cent mille et un million. Filip Reyntjens par exemple fait remarquer que la population tutsie vivant à l'intérieur du Rwanda ne devait pas être supérieure à huit cent mille sur sept millions trois cent mille habitants la veille du génocide, même si aucune statistique fiable ne permet d'avancer une estimation précise. Ainsi la probabilité pour que le chiffre d'un million inclut aussi les victimes hutues du FPR est forte. Est-ce à dire qu'il faut parler comme Judi Rever, Pierre Péan, Abdul Ruzibiza ou Charles Onana d'un double génocide ? Ne serait-ce pas une thèse révisionniste voire même négationniste ? L'intention génocidaire était bien portée sur les Tutsis puisque au final les trois quarts des Tutsis de l'intérieur auraient été tués. Mais il ne faudrait pas balayer cette version controversée trop vite car les réfugiés hutus à l'est du Zaïre ont bien été victimes eux aussi de nettoyage ethnique. Ainsi il ne me semble pas impossible d'avancer le chiffre de six cent mille Tutsis et neuf cent mille Hutus en comptant la surmortalité causée par les épidémies, l'épuisement et les expéditions punitives dans les camps de réfugiés au Congo au cours des années suivantes. Mais même avec cette hypothèse qui accréditerait la théorie du double génocide, la proportion de Tutsis serait passée de un sur six en comptant les exilés (qui devaient être environ cinq cent mille) à un sur neuf. Sylvainmot (discuter) 25 mai 2023 à 10:44 (CEST)[répondre]